Le président des États-Unis a dévoilé sa part de féminisme dans un éditorial publié dans le magazine américain Glamour à l'occasion de son anniversaire, le 4 août 2016.
Barack Obama est féministe. Le président des États-Unis l'a affirmé dans un éditorial publié à l'occasion de ses 55 ans, ce jeudi 4 août 2016. Selon lui, il faut poursuivre les efforts pour réussir à briser les préjugés liés au genre.
Les hommes dans le combat féministe
« C'est une époque extraordinaire pour être une femme », a écrit le père de Sasha et Malia dans le magazine américain Glamouravant de faire la liste des progrès accomplis par les femmes : du droit de vote à l'accès à des professions jusque-là fermées. « Je ne dis pas cela simplement en tant que président mais aussi en tant que féministe », a-t-il affirmé dans ce texte, signé le jour de son anniversaire.
Barack Obama a également souligné qu'éduquer Sasha, 15 ans, et Malia, 18 ans, lui avait fait prendre conscience de la pression à laquelle les filles sont soumises. « On voit les comportements sociaux subtils et moins subtils se transmettre à travers la culture. On voit l'énorme pression infligée aux filles pour qu'elles aient une certaine apparence, attitude, et même une certaine façon de penser », a ajouté le président des États-Unis. « Nous devons continuer à changer ces comportements. C'est de la responsabilité des hommes de combattre le sexisme. En tant qu'époux, petits amis, compagnons, nous devons travailler dur pour instaurer une vraie égalité. » Tout un programme.
Les puissantes d'Obama
Janet Yellen
Cette économiste de 67 ans vient d'être nommée par Barack Obama pour succéder à Ben Bernanke à la tête de la Réserve fédérale. Elle y était déjà numéro deux depuis 2010. Si le Sénat américain valide cette nomination par un vote, Janet Yellen sera la première femme à diriger la Fed et la première démocrate depuis 1979.
Valerie Jarrett
En vingt ans, le mentor des Obama s’est imposée comme « une mère, une sœur et une amie », de l’aveu même de la First Lady. La « troisième Obama », comme l’a même surnommée le Washington Post, est officiellement une « assistante pour l'engagement public et les affaires intergouvernementales ». En vrai, elle est de toutes les décisions.
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Julia Pierson
En mars 2013, elle a été nommée par Barack Obama patronne du Secret Service, l’agence gouvernementale responsable de la sécurité du président américain. Une première en un siècle et demi d’existence. À 54 ans, elle a trente ans d’expérience dans ce domaine. Elle récupère une agence dont la réputation a été entachée récemment par un scandale de prostitution, et aura pour mission d’en atténuer le machisme ambiant.
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Samantha Power
Cette spécialiste des droits de l'homme et des génocides a remplacé Susan Rice en tant qu'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, en août 2013. Ancienne conseillère de Barack Obama, cette ex-journaliste est familière du terrain. Elle a couvert la guerre de Bosnie-Herzégovine au milieu des années 1990 et remporté un prix Pulitzer en 2002 pour son ouvrage A Problem from Hell: America and The Age of Genocide (non traduit en français). Elle est présentée comme une interventionniste, notamment sur les problématiques humanitaires.
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